Vous connaissez peut-être la courbe de Fichtean sous le nom de « structure en trois actes : » : un incident qui déclenche une succession de crises, le climax et la chute.
C’est cette structure que j’ai choisie pour la nouvelle horrifique que j’écris.
Pourquoi une structure de roman pour une nouvelle ?
Je préparais ce template Notion pour vous guider dans la préparation de votre roman (uniquement sur Pow’her) quand je me suis renseignée sur des exemples de structures narratives à vous indiquer :
La pyramide de Freytag
La méthode Save the Cat
Le Voyage du héros
La structure en cinq actes
Les sept points…
Et celle qui nous intéresse !
Une version dynamique de la Pyramide de Freytag
C’est ce qui m’a tout de suite intéressée dans cette structure en trois actes.
Je l’utilisais déjà, sans le savoir, pour la plupart de mes romans. Idéale pour générer des mini crises et créer des tensions, autant dire que la perspective de l’utiliser pour un texte court m’a emballée comme un cadeau de Noël.
La structure en trois actes est, en plus, malléable.
Elle nous propose quatre crises, mais rien ne nous empêche d’en ajouter ou d’en retirer. J’ai décidé, après un brainstorming en live sur YouTube, d’ajouter des crises, mais de réduire leur longueur. Ça dynamise encore plus l’ensemble et ça entretient le mystère.
Un brainstorming en live sur YouTube ? Quel rapport avec ma nouvelle ?
Cette nouvelle, je l’écris avec vous, chaque lundi, de 10 heures à midi. C’est un travail d’équipe. Je vous pose mes idées, mes hésitations, et vous me proposez vos solutions.
C’est la représentation même du « Il y en a plus dans deux têtes que dans une ».
Cet exercice m’aide à visualiser une intrigue plus simple et il vous permet de stimuler votre imagination sur un texte qui n’est pas le vôtre. C’est donnant-donnant, à 100 % de l’échange. Et ça porte presque un nom.
L’alpha-lecture ou l’écriture « porte ouverte »
Stephen King a beau recommander, dans Écriture, mémoires d’un métier, d’écrire sans partager son texte en cours, je n’ai jamais vraiment fonctionné ainsi. Je préfère ce qu’on appelle l’écriture « porte ouverte » – ou alpha-lecture.
L’alpha-lecture consiste à faire relire son manuscrit au fil de son écriture.
Vous écrivez le premier chapitre de votre roman. Vous le relisez. Vous l’envoyez à votre alpha-lecteur ou alpha-lectrice, qui vous fait un retour. C’est un processus créatif qui m’a beaucoup plus appris que d’écrire dans mon coin.
L’alpha-lecture vous permet de réajuster la trajectoire de votre roman sans tout déménager
Avec ou sans plan, il n’est jamais trop tard pour modifier votre intrigue. Je dirais même que mieux vaut la corriger avant d’avoir bouclé votre premier jet. Les corrections nécessiteront des réajustements, bien sûr, mais, pendant l’écriture de votre roman, vous y verrez quelque chose. Vous ne vous embourberez pas dans des intrigues secondaires inutiles ou ennuyeuses. Vous ne vous planterez pas avec des personnages imprécis.
Mais il y a beaucoup d’autres raisons pour lesquelles vous n’arrivez pas à écrire
Vous avez remarqué que j’ai abordé plusieurs sujets autour de l’écriture de ma nouvelle horrifique. Je vous ai parlé de structure narrative, de rythme, puis d’alpha-lecture.
Une structure narrative inadaptée ne rendra pas service à l’intrigue de votre roman. Un mauvais rythme perdra votre lecteur.
J’ai sélectionné quatre problèmes que vous rencontrez peut-être afin d’orienter mes futurs articles. Si votre problème ne figure pas dans le sondage, postez-le dans les commentaires. (Le sondage n’est ouvert qu’aux abonnés, alors, rejoignez-nous !)